Puccini
RESTAURATION ET RÉNOVATION D’UN COMPLEXE
Le complexe se compose e.a. d’une maison historique qui donne sur la rue Royale. Ce bâtiment principal d’une grande valeur, construit en 1869 par le Baron Oscar de Mesnil de Volkrange, avait un urgent besoin de restauration parce qu’il était resté inoccupé pendant des années. Dans les cinq salons, des éléments décoratifs datant de 1870 avaient été préservés. Par contre, plusieurs couches de papiers peints étaient posées entre les lambris, dont la plus ancienne en 1920 et la plus récente en 1980.
Le papier peint, les radiateurs et les canalisations électriques de construction plus récente ont été retirés et les murs et plafonds nettoyés. Pour installer des canalisations pour l’électricité, les plinthes ont été enlevées à certains endroits et elles ont ensuite été replacées à l’identique. Certains éléments disparus ont été reconstruits, comme une partie d’un miroir de plafond, qui s’était détaché vers 1985.
Les poignées de portes et entrées de serrure en bronze étaient en grande partie intactes. Elles ont été nettoyées et complétées sur le côté de la cage d’escalier par des ferrures minimalistes en acier inoxydable.
Les câbles des lustres électriques ont été remplacés, les lustres ont été soigneusement nettoyés et équipés de nouvelles lampes à incandescence. Tous ces éléments ne sont pas d’origine, puisqu’il n’y avait pas encore d’électricité en 1870. Les lustres originaux fonctionnaient vraisemblablement au gaz, disponible vers 1840 dans la plupart des villes européennes dont Bruxelles.
Au début des travaux, le parquet historique de 1870 était encore présent dans trois des cinq salons. A certains endroits il était lourdement endommagé, des parties s’étaient détachées ou avaient disparues et de nombreux joints avaient sautés. Toutes les pièces ont été vérifiées et si nécessaire réparées. Toutes les pièces manquantes, principalement en chêne européen, complété de bois tropicaux durs, ont été remplacées. Ensuite le tout a été poncé en tenant compte de l’épaisseur réduite du bois. Les petits trous et les joints ont été comblés avec une pâte de bois liquide, puis à nouveau poncés avec du papier de verre, du plus grossier au plus fin. Et pour terminer, les parquets ont été recouverts d’une couche de plastique dur mat.
Puccini
Client
Familiehulp vzwArchitecte(s)
Pierre Dewil, Inge Van Haver, Gaëlle CnopIngénieur stabilité
IRS StudiebureauIngénieur projet technique
IRS StudiebureauCoordonnateur sécurité
Cad&VSuperficie
400 m²
Description
RESTAURATION ET RÉNOVATION D’UN COMPLEXE
Le complexe se compose e.a. d’une maison historique qui donne sur la rue Royale. Ce bâtiment principal d’une grande valeur, construit en 1869 par le Baron Oscar de Mesnil de Volkrange, avait un urgent besoin de restauration parce qu’il était resté inoccupé pendant des années. Dans les cinq salons, des éléments décoratifs datant de 1870 avaient été préservés. Par contre, plusieurs couches de papiers peints étaient posées entre les lambris, dont la plus ancienne en 1920 et la plus récente en 1980.
Le papier peint, les radiateurs et les canalisations électriques de construction plus récente ont été retirés et les murs et plafonds nettoyés. Pour installer des canalisations pour l’électricité, les plinthes ont été enlevées à certains endroits et elles ont ensuite été replacées à l’identique. Certains éléments disparus ont été reconstruits, comme une partie d’un miroir de plafond, qui s’était détaché vers 1985.
Les poignées de portes et entrées de serrure en bronze étaient en grande partie intactes. Elles ont été nettoyées et complétées sur le côté de la cage d’escalier par des ferrures minimalistes en acier inoxydable.
Les câbles des lustres électriques ont été remplacés, les lustres ont été soigneusement nettoyés et équipés de nouvelles lampes à incandescence. Tous ces éléments ne sont pas d’origine, puisqu’il n’y avait pas encore d’électricité en 1870. Les lustres originaux fonctionnaient vraisemblablement au gaz, disponible vers 1840 dans la plupart des villes européennes dont Bruxelles.
Au début des travaux, le parquet historique de 1870 était encore présent dans trois des cinq salons. A certains endroits il était lourdement endommagé, des parties s’étaient détachées ou avaient disparues et de nombreux joints avaient sautés. Toutes les pièces ont été vérifiées et si nécessaire réparées. Toutes les pièces manquantes, principalement en chêne européen, complété de bois tropicaux durs, ont été remplacées. Ensuite le tout a été poncé en tenant compte de l’épaisseur réduite du bois. Les petits trous et les joints ont été comblés avec une pâte de bois liquide, puis à nouveau poncés avec du papier de verre, du plus grossier au plus fin. Et pour terminer, les parquets ont été recouverts d’une couche de plastique dur mat.
Photographe
Georges De Kinder